Le nouveau bag de certains restos
Je me suis fiée à quelques critiques pour essayer de nouveaux restos. Nouveaux pour moi, pas nécessairement pour tout le monde. Quartiers où je n’ai pas d’habitudes, locaux «re-designés» par des archis branchés, jeunes prodiges en cuisine, tels furent mes indices. Oups !, j’en ai oublié un : le rapport qualité-prix. Le maudit rapport qualité-prix, auquel on
Trois petits tours et puis je reste….
QUESTIONS EXISTENTIELLES… (1) Depuis toujours, je me débats avec cette réflexion : dans un resto réputé pour une cuisine fort bien faite et qui ouvre sa table le midi,à quoi doit-on s’attendre ? Le midi doit-il être le miroir du soir en miniature ou exprime-t-il le même talent en plus simple ? La carte doit-elle
Vins au verre
Vins au verre Mangé à Montréal, dans un excellent resto de quartier, plats impeccables, frais, cuisine originale, bien préparée. Mais quand on doit retourner sur Val-David après la soirée, on ne peut pas commander une bouteille de vin pour l’entrée et une pour le plat s’ils ne sont pas de la même couleur. Donc le
LE GOÛT EST UNE AFFAIRE DE PRODUITS, AVANT D’ÊTRE UNE HISTOIRE DE CHEF
Récemment, en couverture du Time magazine, édition européenne, on pouvait voir la photo des trois grands chefs Chang, Redzepi et Atala avec la mention: meet the people who influence what (and how) you eat. C’est sans doute vrai, si vous conduisez une Rolls et roulez sur l’or. Sinon, je dirais plutôt que celles et ceux
Belles de céans
Il m’arrive parfois d’avoir l’impression de vivre plusieurs vies à la fois. Jour de marché à Saint-Lambert le matin, jour de pluie londonienne, multiples rencontres et conversations. Le soir, au St-Urbain, rue Fleury, nous retrouvons, Diane et moi, nos belles amies Christiane et Henriette, plus vibrantes de vie que jamais, au milieu d’une assemblée elle-même
Hold-up à table
Hier, après avoir payé 180$ à trois pour un ris de veau plaisant mais dont la sauce était un peu trop salée, suivi d’un jarret de porc noyé dans la cannelle, avec un petit vin pâle de bourgogne inspiré du petit beaujolais nouveau sans plus, achevé par un brownie plutôt banal, Diane et moi avons
L’Express pour Dakar
Nadine est très belle. Mieux, elle est aimable. Nous ne nous connaissons pas, même si nous sommes tous les deux très à l’aise ensemble, à L’Express, rue St-Denis, elle en tablier blanc, moi en client affamé. Sous la verrière, elle m’apporte un petit déjeuner comme j’en prends ici depuis des décennies, non parce que c’est
Drôle de hasard, drôle de musique
J’écrivais il y a quelques jours sur l’exécrable manie de la « musique obligée » dans les lieux publics comme dans les restos. Puis, voilà qu’on m’envoie cet article du Journal Le Monde du 5 avril : «Les saveurs montent le son». En sous titre : «Pas d’événement culinaire sans DJ, ni de fiesta sans
César, ô ma charade
Il y a des restaurateurs qui ne manquent pas de culot : faire payer 9,75$ US pour une feuille de laitue baptisée César, il y a de quoi faire sortir de leurs tombes les Cardini, Santini et autres Junia de ce monde qui revendiquent encore la paternité de la recette. Mon ami Pierre, qui en
Paris, comme je l’aime
Lu dans le New York Times du 24 mars un article qui m’a fait trop plaisir : «The Liberation of Paris». En fait, il s’agit de la tendance lourde de la reprise de possession de la cuisine et de la gastronomie par des jeunes chefs «hors normes complètement». Cuisine essentiellement concentrée sur les produits de terroir.